C'est en parcourant par hasard le forum, entre deux relectures assidues et certes concentrées de mon droit des affaires, que je tombai sur le post de la mère vodka
. Je me permets donc d'apporter quelques précisions quant à la biographie du nain Hugnus
.
"Le problème lorsque l'on se trouve de nouvelles occupations, telles Véronique
, Clotilde
, ou encore Cynthia
, c'est qu'il faut réussir à les gérer... toutes en même temps
. En effet, le nain Hugnus, du latin Huges (Hugues) et Nus (celui qui aime sentir le vent lui chatouiller les poils), avait décidé de profiter de la vie, en se réveillant au clairon et en se couchant avant le lever du soleil
. Son travail étant particulièrement éreintant, il ressentait souvent le besoin de s'endormir, non pas dans les bras de Morphée (encore une radasse sado maso qu'il avait bien connue
), mais dans ceux de l'une des trois blondes citées plus haut.
Malheureusement, ce qui devait arriver arriva. Clotilde
, qui habituellement proposait ses charmes à Hugnus le mardi
, décida de lui faire une surprise un vendredi soir. Elle fit donc venir un serrurier, fit ouvrir l'appartement du nain Hugnus, et quelle ne fut pas sa surprise
lorsqu'elle le découvrit au lit, dans une posture incroyablement délicate : il partageait en effet un plat de spaghettis
(oui le vendredi c'est spaghettis), avec Marcello, son ami sergent-chef et donc amant
, du 5e régiment, 22e bataillon, 3e rimât, tout en lui contant fleurette
. Lorsque la porte s'ouvrit, notre protagoniste de nain sursauta. Et la, ce fut le drame : le plat de spaghettis se renversa sur le torse encore imberbe de Marcello qui fut brulé au 3e degré
, dans sa douleur celui ci attrapa la casserole et ce qu'il restait de pates pour la lancer au visage de Clotilde
. Cette dernière reçut la casserole sur la tête, et le serrurier tomba alors fou amoureux d'elle : la sauce bolognaise des spaghettis avait en effet coloré sa chevelure blonde, et Robert tomba fou d'amour devant cette rousse
. Hugnus, pendant ce temps, se rendit compte qu'il ne sentait plus le vent dans ses poils mais qu'il y avait des poils dans les spaghettis
. Désespéré, anéanti à l'idée de jeter une assiette entière de pates (vu la somme astronomique que la mère de son fils lui ponctionnait tous les mois
), il décida de s'habiller, de laisser tout ce petit monde se débrouiller avec ses casseroles et ses rousses, et de finir son déjeuner chez sa voisine Arantia, une ex hotesse de l'air
reconvertie dans la capture de drakes du néant
et dans l'élèvage de tigres.
Ils vécurent une longue et belle histoire, agrémentée de quelques soirées rugby-binouse
ou encore star-académy-nuggets, l'un se faisant surnommer "mon gros tigre"
et l'autre "ma pupuce des bois". "
Comme quoi, le ridicule ne tue pas !